Mauvaises notes. Intervenir ou ne pas intervenir? Telle est la question!

Lorsqu’un enfant a 65% au bulletin en mathématiques ou en français, il est considéré “à risque” d’échouer dans cette matière et l’école peut mettre en place des mesures pour lui à ce moment-là. On ne souhaite pas que nos enfants en arrivent à ce point car cela signifie qu’un certain retard s’est déjà accumulé. C’est pour cette raison que 70% est la limite inférieure pour moi, comme parent.

Toute note de 70% et moins dans une évaluation se traduit par des actions ponctuelles à la maison :

• Revenir sur les questions de l’évaluation.
• S’assurer de mieux étudier en vue de la prochaine évaluation.

Toute note de 70% et moins au bulletin se traduit par des actions sur quelques semaines à la maison.

• Des travaux SUPPLÉMENTAIRES pendant quelques semaines.
• De l’étude SUPPLÉMENTAIRE pendant quelques semaines.

Travaux “supplémentaires”?

Ce mot fait mal? Nous allons l’apprivoiser et amener nos enfants à l’apprivoiser. Je vais vous aider à rendre le processus aussi fluide et agréable que du travail supplémentaire puisse l’être.

Dans l’idéal, nous n’aurions jamais à nous rendre à ce point. Par contre, la réalité est plus brute.

Dans la vraie vie :

• on est fatigués;
• les enfants ne coopèrent pas;
• ils ont des difficultés malgré tous nos efforts;
• on n’a pas fait faire toutes les leçons demandées,
• ils ne sont pas aussi concentrés en classe que souhaité;
• et on manque de ressources.

Donc, même si vous avez fait une bonne partie de vos devoirs de parents, vous risquez fort de vous retrouver avec un enfant qui traîne plus ou moins de la patte tôt ou tard. Il faut ensuite multiplier cette chance par le nombre d’enfants que vous avez.

Quels travaux supplémentaires?

Ah…  telle est la question! Mon objectif sera de vous outiller au maximum au moyen de ce site web dans un futur proche.

Les parents contestent

1. “Mais c’est facile pour vous, de donner des travaux supplémentaires! Vous êtes enseignante!”, me dites-vous.

Il est certain que cela m’apporte une longueur d’avance, mais la majorité de mes interventions sont très simple et s’expliquent facilement à n’importe quel parent intéressé.

2. “Mais mes enfants n’accepteront jamais de faire des travaux supplémentaires.”, poursuivez-vous.

Mes enfants aussi résistent, comme les vôtres mais l’échec ne me semblant pas être une option, j’ai dû trouver des moyens de faire accepter les travaux supplémentaires à mes enfants. Ces moyens sont simples et s’expliquent aussi.

3. “Mais, dans mon temps, nos parents ne s’intéressaient pas du tout à notre scolarité et on s’en est bien sortis!”, vous entends-je penser!

Effectivement. C’était la même situation pour moi. Personne ne s’est intéressé à mes devoirs ni à mes études. Jamais. Pourtant, je suis enseignante, aujourd’hui. Je ne fais que très peu de fautes à l’écrit et je suis forte en mathématiques. Par contre, je crois qu’on ne réalise pas la quantité d’élèves qui ont été laissés à échouer et abandonner hâtivement leur scolarité dans “notre temps”. Ils n’ont pas eu notre chance.

Aujourd’hui, la participation des parents est attendue, les attentes envers les élèves sont plus élevées et je crois qu’on peut s’entendre sur le fait que la non participation n’est même plus une option.

4. “Un parent qui s’intéresse aux notes de son enfant, est un parent qui ne s’intéresse pas à son développement général. Il s’intéresse juste aux notes.”, ais-je entendu plusieurs affirmer.

Êtes-vous de cet avis?

Pour ma part, je m’intéresse à leur vie sociale, je m’assure qu’ils aient une bonne quantité de repos et de temps libre, je m’assure de passer des moments de qualité avec eux et je m’intéresse à leurs notes. Je sais que “les notes” ont un effet sur l’estime de soi de mes enfants et donc, je m’y intéresse.

Ne jamais m’intéresser à leurs notes ni à leur réussite me donnerait l’impression de les laisser tomber.

5. “Le confronter à ses notes va lui causer de l’anxiété.”, me dites-vous.

C’est possible car on va s’attarder à ses difficultés. Personne n’aime être dans cette situation. Ni les enfants, ni les adultes. L’autre option est de ne pas s’attarder à ses difficultés et le laisser voir ses notes soit rester faibles ou bien baisser. N’est-ce pas anxiogène d’avoir de faibles résultats? Moi, je préférerais faire face à mes difficultés de façon à y remédier plutôt que de m’en tenir à de faibles résultats, quitte à devoir passer au travers d’un peu d’anxiété.